Je suis
préoccupée par le
corps et ses représentations par répétition et variation dans le
mouvement. Je tente de le faire apparaître et disparaître.
Je voudrais que la surface de la toile «en papier » devienne toute
entière une peau sensible.
Les corps par leur posture sont porteurs de gestes, d’images, de rythme
et de vie. Ils appréhendent les frontières du réel et du virtuel.
J’ai souvent envie de rompre avec le trait sur la toile pour trouver
une écriture plus charnelle. Avec des bandes de papier que j’empile ou
que je froisse avec de la colle, je constitue une pâte que je malaxe,
que je façonne, que je plisse, pour donner un souffle à mes personnages.